Sauvagerie - J.G. Ballard
« La seule chose étonnante chez ces gens, c’est qu’ils aient trouvé le temps
de se faire assassiner. »
Court roman de quatre-vingt pages, Sauvagerie fut publié initialement en
1988 sous le titre Running Wild. Deux mois après les faits, le Dr Greville,
expert-psychiatre de Scotland Yard est appelé par la police pour résoudre
le massacre incompréhensible de Pangbourne Village, une résidence
luxueuse étroitement surveillée à une cinquantaine de kilomètres à l’Ouest
de Londres.
Dans ce havre de paix aseptisé, les familles semblaient vivre des vies bien
remplies presque trop parfaites, sans conflit d’aucune sorte, chacun étant
de toute façon en permanence sous surveillance. Quasiment sans dégâts
matériels ni sans aucune trace de vol, les propriétaires des villas, leurs
domestiques et leurs chauffeurs ont été systématiquement abattus, en
moins d’une demi-heure, ce 25 juin 1988, et les treize enfants qui vivaient
dans la résidence ont tous été enlevés.
D’après le rapport du Dr Greville, on devine assez rapidement qui a tué
mais la clef de ce récit glaçant et très dérangeant n’est pas là.
Notre idéal du bonheur bourgeois n’en ressort pas indemne.
A découvrir aussi
- En attendant les Barbares - J.M. Coetzee
- Les bébés de la consigne automatique - Ryu Murakami
- Ma dernière création est un piège à taupes - Oliver Rohe
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 2 autres membres